TERA

Dans le cadre de son programme Simulation, la Direction des applications militaires du CEA  a défini un projet, nommé Tera, visant à disposer des moyens de simulation nécessaires à la conception et à la garantie des armes nucléaires sans essais.
 
La première étape Tera-1, a abouti à l’installation fin 2001 d’un supercalculateur de 5 Teraflops fourni par le constructeur HP.

La deuxième étape Tera-10, a abouti fin 2005 à l’installation d'un supercalculateur de 60 Teraflops fourni par le constructeur Bull. Cette étape a aussi conduit à une adaptation des infrastructures du centre de calcul défense ainsi qu’à une rénovation complète des systèmes de stockage, d’archivage, des réseaux et des dispositifs de visualisation.

La troisième étape Tera-100, a permis depuis octobre 2010 au CEA/DAM de disposer d’une puissance de calcul de plus d'1 Petaflops. Tera 100 fut le premier supercalculateur européen à avoir passé la barre du Petaflops, soit une capacité de calcul de plus d’un million de milliards d’opérations par seconde.

Démarrant fin 2015, Tera1000 a constitué la quatrième étape, lèvant les premiers verrous technologiques de l’Exaflops (1 milliard de milliard d’opérations par seconde). Tera1000 a été mis en service par parties pour atteindre fin 2017 une puissance de calcul de 25 Pflops, soit 20 fois supérieure à Tera100 pour une même consommation énergétique. Il a été le précurseur de la machine de classe exaflopique Exa1, dont la mise en service est prévue à horizon 2020, qui répond également aux enjeux du programme Simulation.


Le supercalculateur Tera 1000-2.2 à Bruyères-le-Châtel. © CEA

Le centre de calcul Tera est constitué de calculateurs, de systèmes de stockage de données de très grande capacité, de réseaux de communications haut débit et d’équipements de post-traitement et de visualisation… L’ensemble de ces moyens est mis en œuvre dans un souci constant d’amélioration de l’efficacité énergétique et de l’impact environnemental.

1 Teraflops = mille milliards d'opérations par seconde
1 Petaflops = un million de milliards d'opérations par seconde